Ma vie d’expatrié peut débuter !

Un jour où l’autre ou l’autre il va falloir que je réalise pour de bon que je suis au Vietnam, tout de même !

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Chilling out- HCMC, Vietnam

Je crois que lorsque je voyage ; mais alors je ne pense pas être le seul à être victime de ce sentiment, j’ai du mal à réaliser que je suis dans tel ou tel pays.

« Oui, Thomas, ça parait tout à fait anodin c’est clair ». Certes, sauf qu’il y a deux semaines environ j’étais au Népal à vivre une véritable expérience et leçon de vie dans un pays pauvre, à en percevoir un retour à l’essentiel dans une vie (bien courte à mon goût), et maintenant me voilà au Vietnam, avec de nouvelles personnes, une nouvelle culture ET TOUJOURS DU RIZ !

« Bien sûr que j’ai cru pouvoir l’éviter à un moment donné, bien sûr… »

C’est une évidence, on a forcément ce mal à réaliser cet instant présent alors on décide de profiter de chaque moment sans se mettre des bâtons dans les roues, sans se prendre la tête et l’on se dit et répète que tout est bien trop beau pour être vrai.

On finit par s’affliger le fameux et bien connu « Regardes la chance que tu as d’être ici, c’est dingue ! Réveille-toi un peu ! ».

Toutes ces choses qui forment en réalité un voyage, son unique voyage, avec sa propre vision. Depuis le début, j’en ai rencontré du monde, oui !

Bon, au commencement, ces personnes étaient essentiellement des Vietnamiens. Par ici j’entends les commerçants dans la rue, tout ce qui est relatif à la restauration, à la recherche de logement sur place… Enfin vous les auraient reconnus : Les locaux, les adorables ! Ce sont eux qui me raconteront l’histoire si intense de leur pays au travers ces 4 mois à venir et j’ai hâte !

J’ai réalisé, après être parti de France depuis presque 3 mois, qu’une rencontre, quelle qu’elle soit est une chose fabuleuse. Lorsque l’on rencontre une nouvelle personne, pour n’importe quel besoin ou raison, on ressent un sentiment de bien-être, de bonheur, encore quelque chose que je ne pourrai pas expliquer…

 

Cependant, je pense que les rencontres sont essentielles à l’intégration dans un nouveau pays et dans un nouveau mode de vie. Au-delà de l’immersion, celles-ci nous font sentir plus à l’aise dans les jupons d’une culture éloignée de la nôtre.

C’est cette petite chose qui nous fait sentir bien partout où l’on ira.

C’est être enfant et citoyen de ce Monde.

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On oublie trop souvent le fait que l’on est, avant toute chose, nés sur la même planète les uns les autres…

Outre les personnes locales rencontrées dans la petite ruelle typique où je réside désormais, j’ai fait la rencontre d’étudiants Vietnamiens, Français et d’autres nationalités qui m’accompagneront tout au long de ce semestre au Vietnam.

La nouvelle bande de potes ! « …C’est une belle chose que d’être considéré tel un expatrié ! … »

Pour découvrir une telle ville, ça prend un certain temps, forcément !

On n’a pas appris à lacer ses chaussures d’une seule fois non plus… Là c’est la même chose.

Avant mon arrivée ici, je n’avais qu’une vague idée de ce qu’était un district (Nous remarquons par-là mon appartenance à un milieu de vie plutôt campagnard quand je ne suis pas dans mes études).

Pour en arriver à en voir la couleur, il faut les traverser ces districts ; sous une chaleur assez épuisante, sans avoir pris encore la décision de louer un scooter, je fais tout à pied ou bien à moto-taxi, ce qui revient à quelques centimes d’euro la plupart du temps. On prend du bon temps, on se balade, on se détend et l’on revient très vite à la réalité lorsque l’on se dit que l’on n’est pas vacancier mais plutôt un expatrié. Si l’on est considéré comme expatrié, c’est forcément que l’on est là pour une cause bien précise et définie.

Comme par exemple : le suivi de cours dans une université ! En parlant de l’université dans laquelle j’ai tout juste commencé à étudier d’ailleurs, elle prend place à côté d’un grand parc et c’est un grand building d’une dizaine d’étages. Attention, ce n’est seulement que le campus n°1… Outre les journées étudiantes, il faut aussi se nourrir, se débrouiller comme un grand, s’habituer à une nouvelle monnaie, s’entraider avec les autres expatriés et c’est un bel esprit !

La plupart du temps j’essaye de me nourrir de légumes, de fruits et de viande fraiche que j’ai la possibilité d’acheter juste en bas de ma rue comme je pourrai le faire dans les grands marchés à ciel ouvert que l’on trouve entre deux rues. Il suffit de bien cuire ses aliments et aucun souci de digestion viendra cohabiter dans les prochaines heures.

Ce qui est appréciable c’est le fait que l’on puisse se nourrir essentiellement de produis frais achetés le jour même, pour quelques euros à peine.

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Ah oui, j’allais oublier une chose essentielle à préciser dans cet article ! Aurai-je omis le fait de parler de la circulation à Ho Chi Minh ? Elle est extrêmement dense, abondante, défilante, parfois dangereuse et sans relâche. Observer la circulation dans une aussi grosse ville, encore même s’y confronter tous les jours est une chose à voir ou à vivre dans un moment de sa vie ! Mais l’on finit par s’y faire. C’EST UN BEAU BAZAR ! Le trafic, ici, est presque essentiellement composé de scooters et de motos procurant à la ville un bourdonnement incessant. Un peu comme une ruche d’abeilles voyez-vous ?

Le nombre d’engins à deux roues est à mon gout incalculable voire peut être même incontrôlable mais c’est aussi ce qui procure à la ville son identité.

Raconter un voyage c’est un peu comme une liste de courses. Il y a des choses qui sont plus ou moins à penser, à relever, à mettre en avant ou à rayer…

Je peux aussi vous parler de la chaleur qui fait ici à Ho Chi Minh. Elle n’est pas de tout repos, non, mais on s’y fait petit à petit… Aux alentours de 35 degrés chaque jour, celle-ci tendrait à se transformer  vers le mois de mai pour laisser place à la pluie plus abondante et à l’humidité étouffante. C’est encore la bonne saison et j’ai de la chance.

C’est plus difficile d’écrire un article quand on vit les choses à deux cent à l’heure mais le fait de se poser et de vous les raconter aide à faire le point, à se concentrer !

Il y a une chose qui m’aura marqué lors de mes premiers jours seul à Ho Chi Minh.

C’est en réalité la visite du musée de la Guerre au Vietnam.

Bien touristique d’un côté mais tellement passionnant, émouvant et déconcertant qu’il est possible de le visiter en deux fois. C’est un passage obligatoire si l’on veut comprendre l’histoire de ce pays et celle de ses habitants.

Sinon j’ai aperçu la cathédrale Notre Dame qui doit valoir le coup d’œil et la visite mais je n’ai fait que passer devant.

Durant mes quatre mois ici je compte voyager à travers le Vietnam et pourquoi pas peut être aussi s‘éloigner à l’extérieur de celui-ci puisque mon visa le permet !

Pour finir, je pense qu’arriver à vivre dans une aussi grande ville avec tous ces bons et mauvais côtés est un véritable challenge pour celui qui le vit. Paris ou Lyon ne me feront plus peur à présent ! Pleins de belles histoires à raconter sont à venir…

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Je vous laisse donc sur ces mots en continuant à vous faire découvrir mon quotidien.

A très vite !

2 commentaires sur “Ma vie d’expatrié peut débuter !

  1. Salis Thomas c’est Olivier peux-tu préciser le nombre d’habitants et autres valeurs pour nous donner une idée de la taille de la ville et du pays je n’ai pas envi de chercher bises

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